دفاع از صلح و آزادی وظیفه هر ایرانی
Sunday, November 23, 2014
Les opposants iraniens demandent une plus grande fermeté à l’égard du régime iranien
Les manifestants, sympathisants du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), affichaient la maquette d'un missile nucléaire sur lequel était écrit “Non au nucléaire des mollahs” .
Les chances de parvenir à un accord complet sur le programme nucléaire de Téhéran d'ici lundi apparaissent de plus en plus réduites, l'Iran et les grandes puissances réunis à Vienne reconnaissant être encore loin de l'objectif final à deux jours de la date butoir.
Américains, Européens et Iraniens s'accordent tous à reconnaître que des "divergences importantes" subsistent pour parvenir, dans deux jours, à un règlement complet et définitif.
Selon une source européenne proche des négociations, la perspective d'un accord complet d'ici lundi apparaît désormais "physiquement impossible", alors qu'"aucun progrès significatif" n'a été réalisé.
"Même si on arrive à un accord politique, les annexes techniques ne seront pas prêtes. Or dans notre esprit rien ne sera agréé tant que tout ne sera pas agréé y compris les annexes", a relevé le diplomate, laissant entendre qu'un éventuel accord politique devra nécessairement être suivi de difficiles négociations détaillées.
La Fondation d’Etudes pour le Moyen-Orient (FEMO) a révélé cette semaine à Bruxelles que le régime iranien a dissimulé son programme nucléaire militaire à l’intérieur d’un programme civil et l’a fait progresser en secret. Dans une conférence à Bruxelles, la FEMO a présenté les conclusions d’une enquête détaillée de plusieurs mois sur les projets nucléaires du régime iranien dans un rapport de 100 pages.
Selon cette enquête, le programme nucléaire de l’Iran ces vingt dernières années a été composé de deux systèmes apparemment dissemblables. Un système civil d’études comprenant l’Organisation de l’énergie atomique iranienne (OEAI) et des universités, et un système militaire qui est la partie principale et l’aspect clandestin du programme. Ces deux structures ont travaillé côte à côte, à la manière de deux cercles concentriques, avec le système nucléaire militaire au cœur de ce programme.
Lire le rapport
L’AELI : L’Occident n’a pas de « stratégie claire » dans la guerre contre Daech et le régime iranien
L’Association européenne pour la liberté en Irak (AELI), basée à Bruxelles, reproche aux États-Unis et à la coalition d’avoir aidé l’ancien Premier ministre irakien lorsqu’ils étaient la puissance occupante dans ce pays et estime que des politiques erronées menés par les occidentaux dans le passé est la cause principale de la crise actuelle en Irak.
AELI affirme dans son rapport :
« Il ne fait aucun doute que la coalition anti-Daech, et en particulier le gouvernement des États-Unis, n’a pas eu une stratégie claire. Ils n’ont pas l’intention d’envoyer des troupes sur le terrain, en dépit du fait qu’ils n’y a pas en Irak ou en Syrie des forces dignes de confiance sur qui l’on puisse compter pour mener une lutte efficace contre Daech. »
« Dans un tel contexte, les milices terroristes et criminels, liées au régime iranien, sont devenues plus fortes que jamais et dans certaines régions, ils ont été en mesure de prendre le relais de Daech. Le bilan des activités criminelles de ces forces chiites en Irak au cours des dix dernières années a été nettement pire que celui de Daech.
Le rapport se poursuit ainsi :
« D’un point de vue militaire, les bombardements ne sont pas efficaces sans la participation active de la communauté sunnite. Les tribus sunnites en Irak ont maintes fois répété qu’ils étaient prêts à se joindre à la coalition. Ils ont eu de nombreuses réussites dans leur lutte contre Al-Qaïda lorsque le général Petraeus était le commandant des forces américaines en Irak. »
« Or, après avoir chassé Al-Qaïda de l’Irak, ces tribus ont été abandonnés à leur sort par les Américains et ont été brutalement réprimées par Nouri Al-Maliki. Alors, les sunnites irakiens ont raison de poser maintenant un certain nombre de conditions pour leur participation à la guerre contre Daech. »
« La seule façon de ramener les sunnites sur la scène politique en Irak est de mettre fin à l’influence du régime iranien sur le gouvernement irakien, notamment en réduisant l’influence des milices chiites terroristes dans ce pays. Sinon, la guerre contre Daech va se transformer en un conflit interconfessionnel entre chiites et sunnites. »
« Nous avons besoin d’une alternative culturelle et religieuse pour faire face à l’interprétation violente, réactionnaire et extrémiste de l’islam sunnite et de l’islam chiite. Nous devons soutenir les musulmans qui prônent un islam tolérant. »
« Pour atteindre ces objectifs, il faut prendre une position ferme contre le fascisme religieux au pouvoir en Iran et l’expulser de l’Irak et de la Syrie. Ensuite, nous pourrons assister à un renversement de tendance. »
« Cependant, il semble que le gouvernement américain a toujours l’espoir de rétablir des relations amicales avec les ayatollahs. Une telle politique n’aboutira à aucun résultat et pourrait conduire à la catastrophe. »
Le régime iranien a caché son projet nucléaire militaire au cœur d’un programme civil (Rapport)
Dans cette conférence, l’ISJ et la FEMO ont présenté les conclusions d’une enquête détaillée de plusieurs mois sur les projets nucléaires du régime iranien dans un rapport de 100 pages. Selon cette enquête, le programme nucléaire de l’Iran ces vingt dernières années a été composé de deux systèmes apparemment dissemblables. Un système civil d’études comprenant l’Organisation de l’énergie atomique iranienne (OEAI) et des universités, et un système militaire qui est la partie principale et l’aspect clandestin du programme. Ces deux structures ont travaillé côte à côte, à la manière de deux cercles concentriques, avec le système nucléaire militaire au cœur de ce programme.
Voici un extrait du communiqué de l’ISJ :
Selon le rapport de l’ISJ, la section ouverte du programme nucléaire de Téhéran a systématiquement soutenu la section militaire. En fait, de manière systématique, le résultat des recherches, des acquis et des avancées de cette section ouverte, a été utilisé dans la section militaire qui est le bénéficiaire final des progrès et expériences.
Le Dr. Alejo Vidal-Quadras, Président de l’ISJ, professeur de physique nucléaire et ancien Vice-président du Parlement européen, a annoncé que cet organe non gouvernemental a enquêté sur 10 sujets majeurs dans le programme nucléaire controversé iranien. Cette réunion s’est tenue à l’approche de la date butoir du 24 novembre où doit être conclu un accord global entre les P5+1 et le régime iranien. En raison de la probabilité de la nature militaire du programme nucléaire iranien, les dix sujets sélectionnés sont les points les plus importants.
Cette enquête sans précédent est fondée sur tous les rapports de l’AIEA, les révélations du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) qui est une coalition de forces de l’opposition démocratique iranienne, des rapports d’autre ONGs crédibles, ainsi que les réponses du régime iranien à cet égard.
John Bolton, ancien ambassadeur américain à l’ONU ; Robert Joseph, ancien Sous-secrétaire d’Etat au contrôle de l’armement et de la sécurité internationale ; Ryszard Czarnecki, Vice-président du Parlement européen, et Mohammad Mohadessine, Président de la commission des Affaires étrangères du CNRI, ont également pris la parole lors de cette conférence.
Robert Joseph a qualifié le rapport de l’ISJ d’extrêmement important à un moment particulièrement crucial : « Sous couvert d’un programme pacifique, a-t-il ajouté, l’Iran a mis en place une capacité d’enrichissement capable de produire de la matière fissile pour des armes nucléaires. En parallèle, Téhéran a bloqué depuis des années l’AIEA dans son enquête sur les activités suspectes de militarisation de l’Iran – allant du travail sur les détonateurs jusqu’à la conception d’une ogive de missile balistique. Le rapport de l’ISJ montre clairement que la quête de l’arme nucléaire a été et reste au cœur du programme iranien. Le rapport documente parfaitement la preuve de la grande tromperie de l’Iran et sert d’avertissement pour le futur. »
Pour John Bolton « l’Iran est clairement toujours déterminé à atteindre le but qu’il s’est fixé depuis longtemps de se doter d’armes nucléaires à vecteurs. Les stratégies du régime ont changé, ses tactiques ont évolué, et ses déclarations publiques ont varié, mais son objectif n’a jamais changé. Le rapport de l’ISJ le montre clairement. Pour le reste du monde, il serait extraordinairement dangereux d’ignorer la ferme détermination des mollahs pour la paix et la sécurité internationales ».
Le rapport de l’ISJ démontre que Téhéran a mené des programmes et projets spécifiques sur tous les aspects de l’arme nucléaire (notamment l’enrichissement, la militarisation et les ogives).
Ce rapport illustré de schémas, de diagrammes et de plans montre que les sections ouvertes agissent comme couverture parfaite pour justifier, se procurer et employer de la technologie et des équipements à double usage pour l’objectif ultime de l’aspect militaire du programme. Beaucoup d’équipements ont été fournis à la section militaire précisément sous cette couverture. Certains organes au plus haut niveau du gouvernement, y compris des organes affiliés à la Présidence du régime, sont directement impliqués pour obtenir des équipements interdits ou pour contourner les sanctions afin de fournir le nécessaire à ce projet. Au fil des ans, beaucoup d’hommes de premier plan des deux systèmes ont évolués alternativement dans l’un et dans l’autre. Des éléments de la section civile ont été employés dans la section militaire et des éléments de la section militaire dans la section civile pour accroitre leurs capacités ou pour y utiliser les installations. Les universités sous contrôle des gardiens de la révolution (Pasdaran) et du ministère de la Défense, ont joué un rôle clé de pont entre les deux sections.
Le rapport de l’ISJ a identifié de nombreux individus impliqués dans le programme nucléaire de Téhéran, y compris des éléments militaires et en particulier des commandants des pasdaran. Le rapport stipule: “Des dizaines de personnels impliqués dans le programme nucléaire de Téhéran sont issus de l’armée et particulièrement de la structure de commandement des pasdaran. L’étude a noté que plusieurs informations indiquent que des commandants des pasdaran ont été impliqués dans le programme nucléaire dès le départ.” Le rapport présente des photos de plus d’une dizaine de ces commandants des pasdaran.
Le Dr. Vidal-Quadras a déclaré que le régime iranien a mené une opération stratégique de tromperie. Il a fustigé la politique de concessions accordé à ce régime dans les négociations nucléaires. Il a souligné que ce que cette enquête a bel et bien démontré, c’est que Téhéran cherche de manière inflexible à se doter de l’arme nucléaire et qu’il n’existe aucune preuve que ce régime ait suspendu ce projet ou a l’intention de le faire. Tout au contraire, ce régime a recours à davantage de dissimulation afin de préserver son programme militaire clandestin illicite pour atteindre son objectif final qui est l’arme nucléaire.
Pour le Président de l’ISJ, bien que le but déclaré du gouvernement américain soit de s’assurer que l’Iran n’obtienne pas la capacité de produire la bombe atomique, ce splendide objectif reste pourtant éloigné de la politique que M. Obama a adopté jusque-là. La conséquence de cette politique dans les six dernières années a non seulement échoué à éloigner le régime iranien de la bombe, mais l’en a rapproché. Ce qui a été efficace, ce sont les sanctions imposées à Téhéran depuis 2011 grâce aux efforts du Congrès et qui ont forcé l’Iran à signer l’accord de Genève. Cependant, une diversion de la politique sur laquelle insistait le Congrès a de nouveau fait reculer Khamenei.
Il a souligné que tout accord possible avec ce régime, devait inclure l’application de toutes les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, l’arrêt total de tout l’enrichissement en Iran, l’adhésion au Protocole additionnel, et des inspections inopinées des sites suspects. Toute concession sur ces points nécessaires ou tout accord ne les appliquant pas laisseront au régime la voie ouverte à la bombe atomique ; un résultat qu’aucune nation démocratique au monde ne pourra jamais accepter à moins de vouloir se suicider.
Communiqué du Comité belge des parlementaires et bourgmestres pour un Iran démocratique
Claes a ajouté: «Nous espérons que les États-Unis et l'Europe ne ferons pas de concessions à ce régime alors que nous nous approchons de la date limite du 24 Novembre. La menace nucléaire est réelle et les mollahs veulent que nous mettions fin aux sanctions parce que l'économie iranienne est dans une très mauvaise situation sous les sanctions et à cause du prix bas du pétrole. Nous devons faire en sorte que ce régime ne soit pas en mesure de fabriquer une bombe. "
Elle a ajouté: «Nous sommes également très préoccupés par la situation des femmes qui sont membres de l'opposition iranienne en Irak. Le gouvernement irakien a imposé un blocus médical sur le camp Liberty et beaucoup de ces femmes sont empêchées d'aller à l'hôpital pour un traitement d'urgence. Et nous assistons donc à une mort lente et leur agonie. 22 membres de l'OMPI sont morts jusqu'à présent en raison de ce blocus médical inhumain. Nous appelons le nouveau Haut représentant de l'UE Mme Federica Mogherini d'exhorter le gouvernement irakien à mettre fin à ce blocus et les restrictions. Je suis heureuse de voir que les femmes dans la résistance iranienne ont des responsabilités clés et la position de Mme Maryam Radjavi comme la présidente de ce mouvement est en effet un enjeu politique, culturel et idéologique pour contrer les mollahs et les autres fondamentalistes islamiques ".
La réunion a été également assisté par les membres des communautés et associations iraniennes en Belgique ainsi que des journalistes de médias belges
Wednesday, November 19, 2014
L’ONU condamne les violations systématiques et sauvages des droits humains en Iran
CNRI - Le 18 novembre, Maryam Radjavi, Présidente élue de la Résistance iranienne, s’est réjouie de l’adoption de la 61e résolution condamnant les violations des droits humains en Iran, par le 3e comité de l’Assemblée générale des Nations Unies. Cette résolution, a-t-elle dit, ne laisse plus aucun doute que « le dossier abominable des droits humains du régime des mollahs doit être renvoyé devant le Conseil de sécurité de l’ONU pour y prendre des mesures contraignantes et préventives et faire traduire en justice les responsables de 120.000 exécutions politiques ».
Bien que cette résolution ne couvre pas l’ensemble des crimes du régime du guide suprême, a ajouté Mme Radjavi, elle montre clairement que cette dictature a bafoué l’ensemble des 30 articles de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Elle a mis en avant que les mollahs ont violé la Convention des droits de l’enfance, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et le Droit international.
La montée des violations des droits humains en Iran, a-t-elle déploré, comme « l’augmentation sans précédent des exécutions, la vague organisée par le pouvoir d’agressions à l’acide contre les femmes et la répression persistante des minorités ethniques et religieuse, des blogueurs, des journalistes et des activistes, traduisent la peur qu’inspire au régime la montée du mécontentement général. »
Face à cette sauvagerie, soulignée par la résolution de l’ONU comme une caractéristique systématique et à dessein, la poursuite des relations politiques, diplomatiques et commerciales avec ce régime est dépourvue de toute légitimité. La complaisance et les concessions honteuses accordées à ce régime et la correspondance écrite avec son guide suprême criminel, le faire participer à la lutte contre Daech en Irak ou se taire devant sa participation totale avec ses milices terroristes dans le massacre des peuples irakien et syrien, ne reviennent qu’à encourager ce régime à poursuivre et intensifier ses crimes.
Une telle indifférence face à la cruauté et la répression générées par ce régime, révolte le cœur et l’esprit des peuples du monde. D’autant plus que les terribles crimes des mollahs contre le peuple iranien, qui se déroulent dans le silence des gouvernements occidentaux, sont la source du développement du terrorisme, de l’intégrisme et du bellicisme de ce régime dans toute la région et mettent en danger la paix et la sécurité dans le monde.
C’est la raison pour laquelle nous soulignons que « les négociations nucléaires ne doivent pas servir de prétexte pour fermer les yeux sur les violations flagrantes des droits humains en Iran ». Notant que la résolution souligne l’absence de réponse aux demandes répétées ces neuf dernières années des Rapporteurs de l’ONU de se rendre en Iran, la Présidente élue de la Résistance iranienne a ajouté : Même si ce régime acceptait des inspecteurs de l’ONU pour visiter certains de ses sites nucléaires, il n’ouvrira jamais les portes de ses salles de tortures aux observateurs internationaux. Car le monde verrait alors comment les mollahs se livrent derrière les murs à des sauvageries cent fois pires que Daech.
C’est la raison pour laquelle l’instauration des droits humains en Iran ne pourra se faire qu’avec le renversement du fascisme religieux et l’établissement de la démocratie et de la souveraineté populaire.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 18 novembre 2014
Wednesday, November 5, 2014
Le Bahreïn condamne les ingérences iraniennes
Un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères de Bahreïn, a déclaré lundi: «Nous demandons à l'Iran de respecter les principes de bon voisinage et de la souveraineté des pays et de mettre un terme aux déclarations irresponsables."
Le Bahreïn a déclaré qu'il rejetait catégoriquement toute forme d'ingérence dans ses affaires intérieures et a critiqué les "accusations fausses et sans fondement contre le royaume".
"Le Bahreïn a depuis longtemps respecté les liberté de cultes religieux pour les musulmans et les non-musulmans, qui peuvent exercer aisément et sans entrave de quiconque leurs rituels", a précisé le ministère.
"L'État a promulgué des lois et législations pour réglementer et protéger cette liberté de culte, faisant du royaume, sous la direction du roi Hamad bin Isa Al Khalifa, le modèle le plus important dans la région en ce qui concerne la liberté d'expression et d'opinion, la tolérance religieuse et la coexistence de tous les segments de la société, en vertu d'une constitution avancée et des lois garantissant la liberté et l'égalité entre tous et assurant la sécurité pour tous », a ajouté le ministère.
Lundi, le MAE du régime iranien avait déclaré que «les forces bahreïnis ont ciblées les participants au deuil commémorant l'anniversaire d'Achoura dans plusieurs villages, enlevant toutes les bannières, les drapeaux et les tissus noirs."
Le Bahreïn a répliqué que «ces déclarations sont ridicules et font partie des tentatives de l'Iran pour échapper à ses problèmes internes et à détourner l'attention des crises résultant de ses politiques intérieures et étrangères."
Iran : 55 exécutions en moins de deux semaines Détails 30 Oct 2014
CNRI - Parallèlement aux agressions des femmes sans défense à l’acide, une vague d’exécutions a frappé divers points de l’Iran. Les pendaisons répertoriées entre les 18 et 29 octobre sont les suivantes :
- A Tayabad, dans le nord-est de l’Iran, 17 condamnés ont été exécutés en grand secret. Neuf ont été pendus ensemble le 27 octobre et huit autres entre le 17 et le 23 octobre. Au moins 47 autres prisonniers de cette maison d’arrêt attendent dans le couloir de la mort.
- A Oroumieh, dans le nord-ouest de l’Iran, dix détenus ont été exécutés clandestinement. Le 29 octobre Ebrahim Tchoupani, un prisonier atteint d’une sévère maladie mentale, a été pendu à la prison centrale de cette ville. A l’aube du 27 octobre, quatre détenus y ont aussi été exécutés. Entre le 17 et le 23 octobre, cinq condamnés ont été exécutés dans la prison Darya de cette ville.
- Le 25 octobre, Reyhaneh Jabbari, une étudiante en décoration de 26 ans, a été exécutée sur l’insistance des autorités à la prison de Gohardacht près de Téhéran après sept années et demie de réclusion. Un homme, Mohammad Ghorban-Zadeh, a été exécuté avec elle.
- A Racht, selon le site du parquet de la province de Guilan, neuf détenus ont été exécutés les 18 et 25 octobre . L’un des condamnés du 18 octobre était un ressortissant afghan.
- Le 23 octobre , six condamnés ont été exécutés à la prison d’Adel-Abad de Chiraz (sud) et deux autres, dont Dadkhoda Naravani, ont été pendus à la prison Chahab de Kerman (sud), dans le plus grand secret.
- Le 20 octobre, Fardine Jafarian, 18 ans, a été exécuté à la prison de Tabriz (nord-ouest). Il avait 14 ans au moment de son arrestation. Cette pendaison viole de nombreuses conventions internationales, notamment celles concernant les enfants.
- Le même jour huit détenus ont été pendus ensemble à Ghezel-Hessar en banlieue de Téhéran. Le 21 octobre, huit autres prisonniers ont été transférés en isolement en vue de leur exécution.
Face à l’indignation d’une opinion excédée par les agressions à l’acide et la montée de la répression, le régime des mollahs que la population appelle « le parrain de Daech », ne trouve de porte de sortie qu’en avivant le climat de peur et en multipliant au possible les exécutions. Ces pendaisons se font avec l’approbation et sur l’insistance des plus hautes autorités. Le chef du pouvoir judiciaire, le mollah Laridjani, réagissant au rapport des organes internationaux sur les exactions en Iran, a déclaré : « plus on nous attaque sur les droits humains et plus nous serons déterminés à appliquer nos peines. » (Site du club de la presse lié aux pasdaran, 15 octobre)
Son frère, Javad Laridjani responsable du « centre des droits de l’homme » de l’appareil judiciaire, a affirmé avec indécence dans une interview que le rapport d’Ahmed Shaheed (rapporteur de l’ONU pour la situation des droits humains en Iran) « n’est ni valable, ni raisonnable. Oui nous exécutons en Iran, mais la plus grande partie concerne les délits liés à la drogue et le monde entier, dont les Etats-Unis et les autres sociétés occidentales, tire profit de la lutte en Iran contre la drogue. C’est pourquoi le monde occidental doit remercier l’Iran de mener cette lutte unilatérale et ferme contre les délits liés à la drogue. »
La Résistance iranienne rappelle une fois de plus à la communauté internationale que fermer les yeux sur la situation dramatique en Iran ne fait qu’encourager les criminels au pouvoir. La seule manière de combattre cette sauvagerie consiste à adopter une politique de fermeté face à cette dictature fasciste religieuse.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 30 octobre 2014
Les Iraniens continuent d’exprimer leur indignation face aux attaques à l’acide contre les femmes
Malgré le fait que le régime iranien a interdit les manifestations publiques, des affiches ont été distribués à Téhéran pour condamner ces attaques barbares.
Dans la ville de Chiraz, au sud de l’Iran, les étudiants ont protesté en tenant des pancartes dans les rues pour réclamer la fin de ces attaques brutales.
Il y a eu également des rassemblements de protestations dans plusieurs campus universitaires, en dépit de la présence massive des forces de sécurité du régime pour intimider les étudiants et pour les empêcher de se joindre aux protestations en cours à travers le pays.
Sur une des affiches distribuées à Chiraz, on pouvait lire: « Ma sœur est victime d’une attaque à l’acide, à cause des lois de ce régime. Honte à Khamenei [le guide suprême du régime des mollahs] ».
Les attaques à l’acide contre les femmes ont déclenché des manifestations dans les rues d’Ispahan et de Téhéran et de nombreux appels à l’action ont circulé sur les réseaux sociaux.
Face à la colère de la population, les autorités ont affirmé avoir arrêté la semaine dernière plusieurs personnes soupçonnées d’être impliquées dans ces incidents, mais ont ajouté qu’elles ne disposaient pas de suffisamment de preuves pour incarcérer ces suspects.
Dans une tentative désespérée pour contrer la colère grandissante exprimée par la société iranienne, plusieurs hauts responsables du régime des mollahs ont affirmé que la récente vague d’attaques à l’acide contre les femmes à travers le pays « est le travail des agents étrangers » qu’ils ont accusé de chercher à déstabiliser le régime.
Tuesday, November 4, 2014
Monday, November 3, 2014
آنجمن دفاع از صلح وآزادی اعدام ریحانه جباری را محکوم می کند
انجمن دفاع از صلح و آزادی در ایران اعدام ناجوانمردا نه ریحانه جباری به جرم قتل مرتضی سربندی مزدور وزارت اطلاعات رژیم فاشیستی خمینی را که در دفاع از شرافت انسانی ومقابله با تجاوز جنسی مزدورملعون
فوق صو رت گرفته بود را شدیدأ محکوم نموده و خواهان بر پایی دادگاهی بین المللی برای روشن شدن چهره
پلید و قرون وسطایی رژیم ایران و مزدوران و سردمداران آن می باشد.براستي كه اعدام و اعمال شنيع و ضدبشري ديگري همچون اسيدپاشي، پيامي جز ضعف و زبوني و درماندگي و به شماره افتادن نفس هاي آخرين اين رژيم پوسيده ندارد.
هرچقدر اين رژيم ددمنش بيشتر قرباني بگيرد، هر اندازه ريحانه ها و ستارها، قهرمانانه پرپر بشوند، ولي اين خونها روزي به بار خواهد نشست و از آنها سيلابها و آتشفشانهايي جاري خواهد شد كه دودمان رژيم پليد را نيست و نابود خواهدكرد.به امید آن روز
انجمن دفاع از صلح و آزادی ـلیل فرانسه
Subscribe to:
Posts (Atom)