دفاع از صلح و آزادی وظیفه هر ایرانی
Friday, September 18, 2015
Call to save 19-year-old Ahwazi prisoner from execution in Iran
The Iranian Resistance calls for urgent action to save the life of Ali Sudani, a 19-year-old member of Iran's Arab community, who is scheduled to face execution on Thursday, September 17 in public. It calls on all human rights organizations, in particular the UN High Commissioner for Human Rights and the UN Special Rapporteur on the Situation of Human Rights in Iran, to take urgent action to prevent this inhuman crime.
The mullahs' regime has accused Ali Sudani of setting ablaze a police vehicle during a protest by the people of Ahwaz on March 17, 2015.
Following a raid that day by suppressive forces on spectators at a football match between Khuzestan's Foolad side and Al-Hilal from Saudi Arabia, the residents of Ahwaz and other towns in Khuzestan Province staged a large protest against the regime's suppressive measures against the people of Khuzestan. Hundreds of protestors were arrested. The residents also protested the tragic death of Younes Asakareh, a 31-year-old street vendor, who had set himself on fire four days earlier due to pressures by the regime and the confiscation of his meagre property in Khorramshahr. Ali Sudani was among those arrested on March 17, 2015.
فراخوان براي نجات يك زنداني 19ساله اهوازي از اعدام
مقاومت ايران براي نجات يك زنداني 19ساله به نام علي سوداني، از هموطنان عرب كه قرار است فردا پنجشنبه 26شهريور (17 سپتامبر) در ملأعام اعدام شود، فراخوان مي دهد و از عموم ارگانهاي مدافع حقوق بشر به ويژه كميسر عالي حقوق بشر و گزارشگر ويژه وضعيت حقوق بشر در ايران خواستار اقدام فوري براي جلوگيري از اين جنايت ضد انساني است.
رژيم آخوندي علي سوداني را به آتش زدن يك خودرو پليس در جريان حركت اعتراضي مردم اهواز در 26اسفند 93 متهم كرده است. در آن روز مردم اهواز و ديگر شهرهاي خوزستان به دنبال حمله نيروهاي سركوبگر به تماشاگران مسابقه فوتبال بين تيمهاي فولاد خوزستان و الهلال عربستان سعودي، و دستگيري صدها تن از آنها، به يك تظاهرات گسترده اعتراضي عليه اقدامهاي سركوبگرانه رژيم عليه مردم خوزستان دست زدند. آنها از جمله به مرگ دلخراش يونس عساكره، يك جوان دستفروش 31ساله كه چهار روز پيش از آن، بر اثر فشارهاي رژيم و مصادره اموال ناچيزش در خرمشهر دست به خودسوزي زده بود، اعتراض كردند. علي سوداني از جمله بازداشت شدگان در روز 26اسفند93 است.
دبيرخانه شوراي ملي مقاومت ايران
25 شهريور 1394 (16سپتامبر2015)
Wednesday, September 16, 2015

Mehdi Amini, directeur adjoint de « groupements populaires » affilié à l'état-major central de la promotion de la vertu et de l’interdiction du mal, a fait part de la formation de 4600 groupements de chacun 10 membres. »
Mehdi Amini a déclaré aux journalistes le 10 septembre que « suivant la ratification de la loi de soutien à la promotion de la vertu et de l’interdiction du mal, le recrutement et l'organisation des groupes de 10 visant à procéder aux avertissements verbaux … a commencé »
« Les forces absorbées pour mener à bien ce plan, commenceront leurs actions après avoir passé les formations nécessaires », a-t-poursuivi.
(Agence officielle de presse IRNA, le 9 septembre 2015)
Il convient de noter que ces groupes portent généralement sur des femmes qu'ils considèrent comme mal voilées, ayant maquillage, etc.
Le régime iranien voue surtout sa haine et sa violence aux femmes non seulement à cause de sa nature arriérée et misogyne, mais aussi pour faire face à de grandes vagues de mouvements pour les libertés et l’égalité dans lesquelles l’émancipation des femmes a eu une position centrale. C’est pourquoi l’hostilité à l’égard des femmes a toujours constitué le foyer de l’intégrisme islamiste, voulant ainsi terroriser l’ensemble de la société
Tuesday, September 15, 2015
Tom Ridge : nourrir de faux espoirs sur un changement d’attitude de la part du régime iranien ne peut pas être une stratégie

TOM RIDGE : NOURRIR DE FAUX ESPOIRS SUR UN CHANGEMENT D’ATTITUDE DE LA PART DU RÉGIME IRANIEN NE PEUT PAS ÊTRE UNE STRATÉGIE
Les « déclarations scandaleuses » du président américain Barack Obama selon lesquelles s’opposer au récent accord nucléaire avec le régime iranien serait opter pour la guerre sont basées sur une analyse erronée et sur de faux espoirs », a écrit le gouverneur Tom Ridge* dans un article publié vendredi dernier par « TheHill.com » (le site Internet d’information du Congrès des Etats-Unis).
Vous trouvez ci-dessous la traduction de quelques extraits de cet article.
Vous trouvez ci-dessous la traduction de quelques extraits de cet article.
« Ce mois de septembre marque le 27e anniversaire de ce qu’Amnesty International a appelé ‘le massacre dans les prisons en Iran’. Plusieurs dizaines de milliers de prisonniers politiques ont été arbitrairement exécutés en l’espace de quelques mois durant l’été 1988 dans ce qui est devenu l’un des pires crimes contre l’humanité commis depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Or, au lieu de se mettre aux côtés des vraies victimes du régime iranien, Washington se trouve aujourd’hui profondément en phase avec les ayatollahs au pouvoir en Iran ».
« La position trop conciliante du gouvernement américain face au régime brutal au pouvoir en Iran est peut-être la caractéristique la plus remarquable de cet accord sur le nucléaire de 159 pages dont le texte est plein de concessions faites de façon candide face à ce régime. »
« Cet accord montre une attitude complaisant face au régime iranien, suscite de faux espoirs et en acceptant cet accord, le gouvernement américain s’est laissé berné. L’accord est construit sur une obsession burlesque selon laquelle le régime d’Iran pourrait changer son comportement.»
« Le Secrétaire d’Etat américaine John Kerry a déclaré dans une récente interview : Nous avons accepté cet accord, notamment parce que nous considérons cet accord comme une étape pour inciter l’Iran à se conformer avec les normes de comportement international. »
« La façon dont un régime traite ses propres citoyens nous donne une indication sur la nature de ce régime. Environ 2.000 personnes ont été exécutées en Iran depuis la prise de fonction d’Hassan Rohani il y a deux ans. »
« Alors que sera le résultat final de cette gesticulation politique ? Est-ce que le régime iranien va pleinement respecter l’accord ? Ou va-t-il profiter de cet accord pour augmenter ses revenus ? Nourrir de faux espoirs ne peut pas être une stratégie.»
* Tom Ridge est un homme politique américain, membre du Parti républicain, ancien gouverneur de Pennsylvanie et premier secrétaire à la Sécurité intérieure (« Homeland Security ») de 2003 à 2005
IRAN : Énième faux procès pour Ali Moezzi, accusé malade, persécuté par le régime des mollahs
IRAN : Énième faux procès pour Ali Moezzi, accusé malade, persécuté par le régime des mollahs

Cela fait maintenant plus de 30 ans que la « justice » iranienne poursuit de ses assiduités Ali Moezzi, un homme âgé aujourd’hui très malade, que le régime refuse de faire sortir de ses geôles. Depuis son retour en prison en 2008, après un premier emprisonnement dans les années 1980, ce sympathisant de l’OMPI (Organisation des Moudjahidines du Peuple Iranien) et défenseur des droits de l’homme a subi un nombre aberrant de faux procès et endure quotidiennement la torture physique et psychologique de ceux qui ont décidé que quoi qu’il arrive, il finirait ses jours en prison. Aujourd’hui, alors que l’Iran, dont le régime se sent légitimé par les accords nucléaires récemment conclus avec les puissances mondiales, connaît une vague d’exécutions sans précédents, M. Moezzi risque une condamnation à mort.
Le cauchemar d’Ali Moezzi a commencé dans les années 80, où il a été arrêté et emprisonné en tant qu’opposant politique tandis que son propre frère était exécuté, et où il a subi des tortures dont il porte les séquelles irrémédiables, notamment aux reins. En 2008, il a été arrêté à nouveau et condamné à deux ans de prison pour avoir rendu visite à ses deux fils au Camp Achraf en Irak. Quelques mois à peine après la libération, il « retournait à la case départ » pour l’unique raison qu’il avait assisté aux funérailles d’un membre de l’OMPI – lui-même sévèrement torturé par la dictature religieuse-. En mai 2015, à quelques mois de sa libération, un simulacre de procès l’a mené à une nouvelle condamnation d’un an d’emprisonnement, pour mettre à exécution les menaces proférées contre lui : « Nous allons te tuer à petit feu en prison. Tu ne dois pas sortir vivant d’ici. »
Ces dernières années, il a dû vivre dans les souffrances que lui causaient la maladie, les passages à tabac, et les conditions de vie inhumaines qui lui ont été infligées. Dès 2008, il a passé sept mois en isolement cellulaire dans un secteur sécurisé de la prison d’Evin. Son arrestation le 15 juin 2011 a eu lieu alors qu’il venait juste d’être opéré pour un cancer. Souffrant de graves problèmes aux reins et aux intestins, il a été victime de plusieurs malaises : alors qu’il a été « soigné » enchaîné pieds et mains à un lit d’hôpital après une perte de connaissance le 30 septembre 2014, un second malaise quelques jours plus tard ne lui a valu qu’un transfert de la prison de Karaj à la prison d’Evin.
Alors qu’il purgeait sa troisième peine, il était envoyé à l’isolement chaque fois qu’il refusait de comparaître à des simulacres de procès, lors desquels étaient prononcées contre lui des accusations fallacieuses. Le 4 mai 2015, il a été traîné de force dans un tribunal qu’il a qualifié d’ « illégal » et d’ « illégitime ». À l’occasion de ce nouveau procès, son avocat n’avait même pas été autorisé à consulter son dossier, ni même à défendre son client. Pour forcer M. Moezzi à se rendre au tribunal, les pasdaran l’ont violemment battu, jusqu’à lui ouvrir le crâne.
C’est ainsi qu’a vécu, ou plutôt survécu, Ali Moezzi ces sept dernières années. La somme de ses souffrances personnelles ne l’a pas empêché, le 1 septembre dernier, de penser à ceux qui comme lui défendent la liberté, en écrivant un message émouvant pour commémorer le deuxième anniversaire du massacre d’Achraf, qui a fait 52 morts dans les rangs de l’OMPI en 2013. À cette occasion, M. Moezzi a fait l’éloge de ceux qu’il appelle les « martyrs » et qui se battent pour la « liberté », la « démocratie » et « les droits inaliénables du peuple iranien », avec un dévouement qui constitue un véritable « appel à la résistance ».
Aujourd’hui, il subit un énième faux-procès, dans lequel il est accusé de "propagande contre le régime" par le juge islamiste Moqissa, qui s’appuie sur de fausses accusations auxquelles M. Moezzi a évidemment refusé de répondre.
Dans sa lettre du 1er septembre, M. Moezzi dénonce l’ « attitude irresponsable des instances internationales ». L’occasion de rappeler que le CNRI (Conseil National de la Résistance Iranienne) a multiplié les appels aux institutions des Droits de l'Homme depuis 2009. Aujourd’hui, M. Moezzi fait plus que jamais face aux menaces des tortionnaires du régime, et il encourt la peine de mort : vu l’urgence de la situation, la Résistance Iranienne réitère ses aux organes des Droits de l'Homme, au Haut Commissariat des Nations Unies pour les Droits de l'Homme, au Rapporteur spécial sur la situation des droits humains en Iran, et au Rapporteur spécial chargé de la torture, pour condamner le processus judiciaire iranien, y compris les procès arbitraires, et pour prendre des mesures immédiates pour assurer la libération du d’Ali Moezzi.
Iran - Inquiétude pour un prisonnier d'opinion en grève de la faim

Selon les militants des droits de l'homme, l'état de santé de Mohammad-Ali Taheri, un prisonnier d'opinion en grève de la faim depuis 30 jours, s'est gravement détérioré et serait dans le coma après que sa pression artérielle ait gravement chuté. Il a transféré à la clinique de la prison d’Évine où il est retenu
Iran – La lettre du syndicaliste Shahrokh Zamani à sa fille
Ma chère fille,
Nous vivons dans un pays où une poignée de sangsues exploitent plusieurs millions d’hommes et de femmes et s’approprient toutes les richesses du pays. A cause des exactions de ces voleurs, l’Iran qui est a le potentiel d’être un des pays les plus riches dans le monde est devenu un pays où 80% des gens vivent sous le seuil de pauvreté, un pays où il y a plusieurs millions de chômeurs et où des enfants sont obligés de travailler et de vivre dans la rue, un pays où l’inflation, la prostitution, le manque de logement, les divorces, la toxicomanie et la dépression font des ravages.
Dans de telles circonstances, comment pourrais-je penser exclusivement à ma famille et rester indifférent vis-à-vis des conditions de vie de mes compatriotes enchaînés ? Comment pourrais-je rester indifférent vis-à-vis des conditions de vie de plusieurs centaines d’enfants qui travaillent et dorment dans la rue et plusieurs dizaines de filles affamées et sans abris ?
Quelque six cents privilégiés ont emprunté aux banques publiques un quart des liquidités du pays, soit 150 mille milliards de tomans [environ 44 milliards d’euros] et ils n’ont pas l’intention de rendre ces sommes. D’un autre côté, on voit un million deux cent mille jeunes attendre dans des queues devant des banques pour obtenir des emprunts à la hauteur de 5 million de tomans [moins de 1500 euros].
Comment peut-on rester indifférent vis-à-vis des arrestations, des exécutions et tortures infligées à plusieurs milliers de combattants pour la liberté qui luttent pour obtenir leurs droits légaux et légitimes ?
Ne soit pas triste du fait que je ne peux pas participer à ton mariage. Le régime ne laisse même pas les prisonniers participer aux funérailles de leurs parents, leur conjoint ou leur enfant. Dans une telle société, on ne peut garder sa dignité humaine que si on se sacrifie pour les autres, en s’inspire de cette devise des révolutionnaires français : un pour tous, tous pour un. C’est dans cette lutte que l’amour véritable envers son conjoint ou son enfant prend sens.
Ma fille,
Je souhaite beaucoup de bonheur pour toi et pour ton mari. J’espère que dans votre vie commune, vous serez de bons époux, l’un pour l’autre, et que vous serez des gens dévoués pour votre pays.
Je souhaite beaucoup de bonheur pour toi et pour ton mari. J’espère que dans votre vie commune, vous serez de bons époux, l’un pour l’autre, et que vous serez des gens dévoués pour votre pays.
Shahrokh Zamani
La prison de Radjaï-Chahr
Le lundi 24 chahrivar 1393 (15 septembre 2014)
Le lundi 24 chahrivar 1393 (15 septembre 2014)
Iran – Grève de la faim d’Atena Farghadani, artiste et activiste des droits des femmes
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Iran – Grève de la faim d’Atena Farghadani, artiste et activiste des droits des femmes
Selon les rapports reçus d’Iran, Atena Farghadani a observé une grève de la faim pendant 3 jours pour protester contre les mauvais traitements qu’elle a subis en prison. Elle a souligné que si ces mauvais traitements recommencent, elle reprendra sa grève de la faim.
Lors de son dernier rencontre dans la prison avec son avocat, Atena Farghadani avait serré la main de son avocat. A cause de cette poignée de main, les agents du régime des mollahs ont accusé ce prisonnier politique de « relations illégitimes » avec son avocat. Pour protester contre cette accusation ridicule et déplacée, Atena Farghadani a observé une grève de la faim pendant trois jours.
La mère d’Atena a précisé : « Lorsque j’ai vu ma fille au parloir, elle était dans de mauvaises conditions physiques et morales à cause de cette nouvelle accusation fallacieuses qui a été ajouté dans son dossier judiciaire. Etant donné les maladies de sang et de lymphe dont elle souffre, cette grève de la faim est très inquiétante. »
Arrêtée le 10 janvier 2015, Madame Farghadani a été accusé d’avoir manqué de respect à l’égard des membres du parlement du régime des mollahs dans un de ses dessin, d’avoir « des contacts avec des éléments antirévolutionnaires et d’avoir manqué de respect à l’égard du guide suprême » du régime des mollahs. Sur la base de ces accusations, elle a été initialement condamnée à 9 mois de prison. Dans un second procès, sa peine a été fortement aggravée et elle a été condamnée à 12 ans de prison.
Atena Farghadani a souligné que les interrogatoires qu’elle a subis ont été concentrés sur son activité artistique et ses dessins. Elle est actuellement détenue dans la section des femmes de la prison d’Evin, située au nord de Téhéran.
Amnesty International a déclaré que le verdict très lourd prononcé à l’encontre d’Atena Farghadani, artiste et activiste des droits des femmes, illustre les injustices existant dans le système judiciaire en Iran. Cet organisme de défense des droits de l’Homme a souligné : « La peine de 12 ans de prison prononcée à l’encontre de Madame Atena Farghadani est au-delàs de toutes peines imaginables, même dans le cadre des lois du régime iranien. »
« Atena Farghadani a surtout été condamnée à cause de ses dessins où elle critiquait le système judiciaire en Iran. Personne ne doit être emprisonné en raison de ses activités artistiques et pacifiques », a déclaré Hassiba Hadj-Sahraoui, responsable du bureau d’Afrique du nord et de Moyen Orient à Amnesty InternationalIran – Grève de la faim d’Atena Farghadani, artiste et activiste des droits des femmes
Iran - Les funérailles du dirigeant syndical Shahrokh Zamani assassiné en prison - vidéo
Iran - Les funérailles du dirigeant syndical Shahrokh Zamani assassiné en prison - vidéo
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Iran - Les funérailles du dirigeant syndical Shahrokh Zamani
Les funérailles du dirigeant syndical Shahrokh Zamani, assassiné en fin de semaine en prison, a eu lieu hier avec la participation d’un groupe important de militants des droits humains et de syndicalistes en Iran.
Les forces de sécurité et les agents répressifs du régime ont tenté d’arrêter des participants à la fin de la cérémonie mais ont échoué devant la résistance de la foule.
Sept syndicats ouvriers ont publié une déclaration commune qui a été lue durant la cérémonie organisée à Tabriz, dans la province de l’Azerbaïdjan. Apres la lecture de la déclaration, les participants ont scandé des slogans contre les mesures répressives du régime intégriste.
Le ministère du renseignement avait tenté d’empêcher la tenue des funérailles du courageux Shahrokh Zamani.
Les participants ont notamment scandé : « Vive Shahrokh Zamani », « Nous continuerons la voie de Shahrokh Zamani » et « Shahrokh Zamani a été un exemple pour nous »

Iran - Amnesty International demande des investigations sur l’assassinat du syndicaliste Shahrokh Zamani
Le décès du syndicaliste et prisonnier politique Shahrokh Zamani dans la prison de Radjaï-Chahr (située près de la ville de Karaj, à l’ouest de Téhéran) a provoqué les réactions de plusieurs syndicats de travailleurs en Iran et à l’étranger. Ces syndicats ont réclamé des investigations exhaustives sur les raisons de son décès.
Shahrokh Zamani a été membre du « Comité pour la création de syndicats indépendants en Iran » et membre du syndicat des ouvriers de bâtiment et de peinture.
Hechmatollah Tabarzadi, activiste politique basé à Téhéran, qui a été dans le passé compagnon de cellule de Shahrokh Zamani a déclaré dans une interview à Radio Farda : « Shahrokh Zamani se portait bien. Dans la prison, il faisait régulièrement des exercices physiques et il n’avait aucun problème particulier de santé. »
Le comité de soutien de Shahrokh Zamani considère que le régime iranien est le seul responsable de la mort de ce syndicaliste. Ce comité a demandé que le corps de Shahrokh Zamani soit autopsié par les médecins légistes, en présence des représentants des organismes syndicaux internationaux. Le « Comité pour la création de syndicats indépendants en Iran » a demandé qu’une équipe d’enquête, constituée de médecins indépendants, détermine la vraie raison du décès soudain, mystérieux et inattendu de Shahrokh Zamani durant sa détention.
« Union internationale pour la solidarité avec les ouvriers en Iran » a déclaré que la responsabilité de la mort en prison de Shahrokh Zamani incombe entièrement au régime de la République islamique d’Iran. Cet organisme a également réclamé des investigations internationales par une équipe médicale indépendante pour déterminer la cause du décès de ce prisonnier politique.
Le syndicat des salariés de la Régie de transport urbain à Téhéran a stigmatisé les conditions de vie indécentes dans les prisons en Iran et a ajouté : « La responsabilité de la mort de Shahrokh Zamani incombe aux autorités carcérales. »
M. Mehdi Kouhestani-Nejad, conseiller auprès de la « Confédération internationale de syndicats de travailleurs » et membre du « Congrès du Travail du Canada » a déclaré dans une interview avec Radio Farda : « La Confédération internationale de syndicats de travailleurs demande une enquête sur les circonstances de la mort de Shahrokh Zamani pour déterminer la cause de son décès. »
Mme Bahareh Davis, responsable du bureau d’Iran à Amnesty International, a déclaré dans une interview avec Radio Farda que ces dernières années, plusieurs prisonniers politiques ont décédé dans la prison de Radjaï-Chahr à Karaj. « Amnesty International demande aux autorités iraniennes d’effectuer des investigations complètes, transparentes, indépendantes et neutres sur les conditions et les raisons du décès de Shahrokh Zamani », a-t-elle souligné.
Mme Davis a ajouté : « La mort de Shahrokh Zamani dans la prison est un exemple qui illustre les injustices existantes dans le système judiciaires en Iran. Dans ce système, des personnes arrêtées en raison de leurs activités pacifiques sont condamnées à de lourdes peines et sont incarcérées dans des prisons où les conditions de détention sont très mauvaises. »
La responsable du bureau d’Iran à Amnesty International a affirmé : « Le décès d’un détenu n’est pas un phénomène rare et pourrait être une mort naturel, mais une mort en prison peut également avoir d’autres causes, notamment la torture, les mauvais traitements, les mauvaises conditions de détention et la privation de soins médicaux. »
Dans une lettre datée de 2012, adressée à tous les organismes syndicaux et à toutes les instances de défense des droits de l’Homme, Shahrokh Zamani avait parlé des tortures physiques et psychologiques qu’il a subit dans la prison et lors des interrogatoires.
Dans un message sonore, enregistré en prison en mars 2013, Shahrokh Zamani avait souligné : « J’ai été arrêté illégalement par les agents du ministère des renseignements, sans mandat d’arrêt et sans savoir ce que l’on me reprochait. Dans la prison, j’ai été torturé et menacé de mort. Pour protester contre ces mauvais traitements, j’ai fait une grève de la faim pendant 40 jours. »
Accusé d’avoir voulu créer un syndicat indépendant, il a été condamné par un tribunal du régime des mollahs à 11 ans de prison.
Dans une lettre adressée à Ahmad Shaheed, le Rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’Homme en Iran, Shahrokh Zamani avait évoqué les pressions que le régime iranien avait exercées sur sa famille. Dans cette lettre, il avait aussi cité les déclarations d’un expert judiciaire en Iran selon qui son dossier est vide et ne contient aucun élément à charge sur la base duquel un juge puisse le condamner.
Shahrokh Zamani avait demandé à tous les organes de défense des droits de l’Homme dans le monde, notamment au Rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’Homme en Iran et au président du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, d’entreprendre des actions pour mettre fin aux violations des droits civils en Iran et pour que toutes les personnes arrêtées en raison de leurs engagements en faveur des droits civils, sociaux et syndicaux soit libérées. Dans sa lettre, Shahrokh Zamani avait souligné que s’il meurt en prison, le régime iranien sera le seul responsable de sa mort
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